Les éditeurs de romans dans la gamme jeunesse n’ont de cesse de se développer en France. Variés, souvent colorés, ils font preuve de beaucoup d’imagination et de diversité. L’originalité et le renouveau sont les mots d’ordre pour tenter de contenter leur jeune public exigeant, ainsi que leurs parents intransigeant quant à la qualité littéraire et à l’affût du moindre contenu avec lequel, ils seraient en désaccord.

Difficile combinaison de créativité visuelle et d’écrit

Une maison d’édition jeunesse a donc fort à faire pour écrire un livre pour enfants et le faire publier en garantissant une exemplarité et un bon niveau de créativité. Ils doivent s’assurer d’un contenu éducatif et ludique adapté à son lectorat, avec au sein de cette gamme jeunesse plusieurs niveaux en fonction des âges. Il est en outre important pour l’éditeur de livre de satisfaire aux exigences parentales, afin de plaire à tous les vecteurs de cette chaîne de lecteurs pointilleux, en présentant des produits de qualité tant littéraire que fonctionnelle.

Originalité et diversité du livre jeunesse

Le pari consiste donc à créer un livre quasi interactif, plus proche du jeu et donc plus attrayant pour le jeune lecteur afin de lui donner le goût de la lecture, tout en conservant son intérêt culturel dans le but de favoriser son apprentissage.

Que cela soit des romans jeunesse personnalisés qui permettent d’intégrer l’enfant au cœur même de l’histoire, des livres avec photos où le petit héros retrouve son image dans un petit livre savamment illustré, des BD personnalisées où il découvrira ses propre aventures, de magnifiques livres objets illustrés avec goût et couleurs, sans oubliés les livres pop-up qui se déplient en 3D pour un effet garanti, écrire un livre pour enfant est un défi de tous les instants. Par ailleurs, certains se lancent aussi dans l’édition numérique ; On peut ainsi trouver des livres de ce genre en ligne.

Les différents éditeurs Jeunesse sous forme de liste

Fort de leur succès sur le marché du Livre, les éditeurs reconnus pour des publics adultes proposent aujourd’hui des gammes jeunesse. On peut donc assez facilement trouver un éditeur pour son œuvre de nos jours. Citons ainsi par ordre alphabétique :

  • Actes Sud Junior,
  • Albin Michel,
  • Amaterra,
  • Autrement,
  • Auzou,
  • Balivernes,
  • Bayard,
  • Belin,
  • Casterman,
  • Creapassions,
  • Desclée de Brouwer,
  • Didier Jeunesse,
  • Éditions Courtes et Longues,
  • Éditions Delcourt,
  • Éditions du Rocher,
  • Éditions Mango,
  • Flammarion,
  • Fleurus,
  • Formulette,
  • Gallimard Jeunesse,
  • Gautier-Languereau,
  • Glénat,
  • Grasset,
  • Grund,
  • Gulf Stream,
  • Hachette Jeunesse,
  • Hatier,
  • Herscher,
  • L’École des Loisirs,
  • La Martinière,
  • Larousse,
  • Le Muscadier,
  • Le Pommier,
  • La Rouergue,
  • Le Sablier Éditions,
  • Les Éditions du Ricochet,
  • Les Grandes Personnes,
  • Livres du Dragon d’Or,
  • Lo Païs D’Enfance,
  • Locus Solus,
  • Magnard,
  • Milan,
  • Nathan,
  • Éditions Palette,
  • Panini,
  • Piccolia,
  • Pocket Jeunesse,
  • Rageot,
  • RMN Éditions,
  • Rue du Monde,
  • Sarbacane,
  • Scrineo – Les Carnets de l’Info,
  • Seuil Jeunesse,
  • Syros,
  • Talents Hauts,
  • Tom’Poche,
  • Universpoche,
  • Vilo.

De quoi voir dans cette liste une grande opportunité de publication.

Petite histoire de la Littérature d’enfance-jeunesse et du monde de l’édition

Comme pour l’édition pour adultes, les livres jeunesse commencent à être publiés en masse à partir du XIXème Siècle, même si on peut faire remonter son existence au XVIIIème Siècle avec les romans de chevalerie en particulier et des récits comme le Roman de Renart qui remontent jusqu’au XIIème Siècle, diffusés dans toute l’Europe. Toutefois, l’importance du secteur date plus ici plus du XXème Siècle. Dans les années 50, un peu par dédain il faut le dire, on parlait à l’époque de Littérature Enfantine. Les publications en la matière sont régies par la loi en France. Il s’git de la Loi du 16 juillet 1949 sur les publications à destination de la Jeunesse.  La loi connut quelques modifications durant les deux décennies suivantes, elle était à l’origine soutenue par par une campagne du Cartel d’action sociale et morale. L’idée était de lutter contre l’émergence prononcée de publications américaines mais aussi contre ce qu’elle supposait de favoriser la délinquance juvénile.
Très encadrée donc, la Littérature de Jeunesse, comme on doit l’appeler de nos jours, connut un changement seulement en 2011 : Avant cette date, les publications destinées à la jeunesse ne devaient pas montrer sous un jour favorable « le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l’enfance ou la jeunesse, ou à inspirer ou entretenir des préjugés ethniques. Ces publications ne doivent pas non plus comporter de publicité, d’annonce pour des publications de nature à démoraliser l’enfance ou la jeunesse. »

X.D.